Soir de match

Post rapide et à chaud du retour du travail.
Ce soir, vous devez savoir que se jouait un match inter bretons dans la belle capitale où je réside, étudie et travaille.
Plaçons désormais les choses dans un contexte géographique précis. Vous n'êtes pas sans savoir que mon lieu de travail se trouve non loin (du tout) de la gare Montparnasse, point de départ pour rejoindre la belle Bretagne.
Ainsi, dans un ordre logique des choses, les bretons s'étant déplacés en masse au Stade finissent par rejoindre leur gare. Or, après avoir hurlé et gesticulé toute une soirée durant, ils ont bien envie de se rassasier autour d'un bon sandwich.
Contexte du côté comptoir, une soirée avec du monde mais rien de bien scandaleux. Un moment d'accalmie pour avancer les stocks tout bien pour le lendemain.
Mais c'était sans compter la fin du match. Et, telle une marée humaine, un rush s'est abattu sur notre modeste restaurant, vers minuit, alors qu'on ne s'y attendait plus. Du monde jusqu'aux marches, quatre caisses au plus fort de la crise, deux personnes en cuisine, FCN, probablement deux pour gérer les frites en même temps, une personne aux boissons, et moi, chargée d'aller au milieu de tout ce petit monde pour prendre les commandes en avance, délivrer les petits tickets à tendre à la caisse pour que tout aille plus vite, à supporter les odeurs de transpirant et d'imbibés de bière, mais à déconner un peu aussi sur ma provenance bretonne et le fait qu'ici, le menu étudiant, ça n'existe pas pareil qu'à Rennes.
Quinze minutes en plus, afin de terminer le rush, tandis que Raphaelle prolongeait son service depuis 45 minutes déjà. Le genre de soirée dont on se souvient.
Mais le genre de soirée qui rend le job moins monotone. Plus douloureux, oui, peut-être...

En attendant, demain, je vais au Quai Branly dessiner des trucs avec un collègue, alors je vais aller me coucher bien rapidement et oublier ces masses en rouge, noir ou blanc.