Chronique d'une équipière

Décidément, le McDo devient violent le soir. Vendredi dernier, bagarre entre le FCN et la cuisine, avec encastrement dans le mur de tous ceux qui cherchent à séparer les deux protagonistes armés de spatules et poings fermés.
Ce soir, prise de commande au PDA dans les files de clients (avec le manager qui case la petite phrase qui réconforte pas "même si je sais que t'aime pas", ouais, merci), interrompue par un plateau - rempli - qui vole sur une équipière, des cris et des "va te faire en*uler sale p*te" des deux côtés. C'est là qu'il est possible d'admirer la capacité de projection d'un liquide. J'étais bien à cinq mètres du lieu de l'incident et je me suis quand même reçu du Coca sur la gueule.
Donc à nouveau, je ne garde pas un bon souvenir de ces soirs de vacances. Des rushs continus, des clients pas tops passé minuit la moitié bourrés ou défoncés, pas de rouleaux de monnaie - vas-y rendre 5€35 avec que des pièces de 50cts - et toujours un manque cruel d'équipiers passé 23h.

Mais on s'en sort parce qu'on est des warriors ^^.

J'ai été bien contente que, ayant enfin osé demander comment je travaillais, on m'ait répondu - manager, swing et équipier confondus parmi les trois représentants de ces castes présents sur l'instant - que c'était très bien et que si je voulais monter, je serais appuyée de tous côtés. Et je suis rassurée de voir que ma seule actuelle raison de quitter mon appart soit justifiée comme étant positive. Parce que, tant qu'à faire, quite à travailler, autant bien le faire.

Il est trois heures du matin, je crois que ma syntaxe est désastreuse. Excusez-moi pour ce soir, j'essaierai de rectifier ça demain.